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Baby-boom : reboisement des forêts du Parc Marin des Mangroves

Afin de lutter contre le changement climatique, le projet Baby-boom, financé par la Ville de Bruxelles, vise à planter au moins 6 arbres adultes par naissance déclarée à la commune. Avec environ 2300 naissances par an, ce sont ainsi plus de 40.000 arbres qui seront plantés à l’issue du projet. 

Partenaire financier

Villebruxelles

 

Contexte

En République démocratique du Congo comme dans de nombreux pays du monde, la relation des êtres humains avec leur environnement est complexe. Si le dérèglement climatique et la question des énergies sont au centre de l’attention en Europe, d’autres facettes de cette thématique sont vécues par la population congolaise, en particulier aux abords des mangroves, à la fois puits de carbone de l’humanité et source de nombreux biens et services.

Afin de diminuer la pression sur les ressources naturelles (bois, terres cultivables, poissons, etc.) tout en développant des alternatives viables avec les communautés, ULB-Coopération participe au projet Baby-boom, financé par la Ville de Bruxelles.

Zone d’intervention

Objectifs

  • Reboiser durablement les forêts continentales et les mangroves
  • Diminuer la pression anthropique sur les ressources ligneuses en appuyant les communautés dans et autour du Parc Marin des Mangroves (PMM) dans le développement d’activités économiques alternatives
  • Consolider les capacités techniques et institutionnelles en matière d’environnement
  • Produire et diffuser de la connaissance sur les thématiques mentionnées ci-dessus

 

Activités

Chaque année, de novembre à février, 30 villageois·es des alentours du Parc récoltent les propagules tombées au sol. Ces propagules, qui donneront naissance aux palétuviers, sont trouées à la main afin de faciliter leur implantation dans la terre compacte des mangroves. 40 personnes procèdent ensuite au reboisement, tige par tige. Les propagules restantes rejoignent les pépinières du Parc afin d’être replantées à la bonne saison.

Ces étapes, rémunérées, se déroulent durant la basse saison pour les pêcheur·euses et agriculteur·rices, ce qui leur permet de dégager des revenus attractifs, tout en restaurant leur environnement. Les autres mois de l’année, l’ICCN assure le suivi des parcelles et la bonne croissance des plants.

Partenaires opérationnels

 

Budget

50.000€

Durée

30 mois

Personnes de contact : Ernest MUANDA et Florian DELESPESSE 

En quelques images