La plus-value universitaire s’exprime au travers de quatre caractéristiques :
- ULB-Coopération est « ancrée » dans son université, c’est-à-dire présente sur le campus, en collaboration régulière avec les différents acteurs de l’ULB.
- « Érudite », c’est-à-dire entreprendre des actions sur des bases objectivées scientifiquement, planifier ses actions dans un enchaînement logique, associer la recherche aux actions de terrain, faire appel à des experts, collaborer à l’écriture de publications…
- « Intermédiaire », c’est-à-dire faciliter et entretenir les liens entre les acteurs académiques et ceux de la société civile, faire profiter les scientifiques des expertises des populations/acteurs locaux, et inversement.
- « Innovante », c’est-à-dire à l’initiative de recherches-actions, favoriser une approche interdisciplinaire, générer de nouvelles connaissances, offrir une perspective créatrice. De manière transversale, c’est la gestion des savoirs qui est au cœur de notre identité universitaire, et c’est sur cette question que nous travaillons, pour construire des propositions de pratiques utiles et efficaces.
Concrètement, nos projets en santé sont un terreau fertile de recherches et de recherche-action qui alimentent la création de savoirs utiles. Qu’il s’agisse de la réflexion sur une offre plus adaptée de soins en milieu d’urbanisation forte, ou du chemin vers la mise en place d’une couverture sanitaire universelle, les collaborateurs·trices d’ULB-Coopération se mobilisent pour réfléchir et produire des éléments permettant d’améliorer les conditions de vie des populations. En agroenvironnement, les stagiaires, mémorant·es, doctorant·es, bénéficient d’un accès à des terrains sources de multiples expérimentations en agronomie, environnement durable, sociologie… Au Burkina, un partenariat autour d’un projet de recherche universitaire s’atèle à des questions de gestions des aires protégées en équilibrant les besoins parfois divergents des parties en présence. En RDCongo, un comité scientifique rassemble les différents acteurs et actrices impliqué·es dans des processus de recherche, afin de leur permettre de se coordonner, d’échanger et de s’assurer de la qualité et de l’intérêt de leurs travaux tant au niveau académique que pour les populations locales. Les questions liées au suivi et à l’évaluation des projets de coopération, les manières d’aborder et d’inciter le changement à des échelles sociétales constituent également des axes de formation et de réflexion active.
De manière transversale, la question de la gestion des savoirs est au cœur de l’identité universitaire, afin de construire des propositions pratiques et efficaces dans le chemin vers des sociétés respectueuses des droits fondamentaux et des relations internationales équitables.