PARISS, le Projet d’Appui au Renforcement Intégré du système de santé, renforce le système de santé et améliore sa résilience aux chocs épidémiques, dans 2 zones de santé du Nord-Kivu : Karisimbi et Nyiragongo.
PARISS, le Projet d’Appui au Renforcement Intégré du système de santé, renforce le système de santé et améliore sa résilience aux chocs épidémiques, dans 2 zones de santé du Nord-Kivu : Karisimbi et Nyiragongo.
La province du Nord-Kivu est située à l’Est de la RDCongo et compte environ 10 millions d’habitants. La grande majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté, la mortalité infantile est très élevée, tout comme la malnutrition chronique. L’urbanisation est très importante mais la couverture sanitaire ne suit pas la même progression et reste insuffisante. En outre, la province est exposée depuis de longues années à des conflits armés violents et meurtriers, auxquels se cumulent les risques éruptifs du volcan Nyiaragongo (dernière éruption en mai 2021), et des flambées épidémiques comme la maladie à virus Ebola et récemment celle liée au Covid-19.
La zone de santé de Karisimbi (+/- 620.000 personnes) est une zone urbaine (Goma) avec une très forte densité de population et une offre de santé importante mais peu contrôlée et souvent de qualité douteuse.
La zone de santé de Nyiragongo est en zone urbaine et péri-urbaine, au Nord de Goma et en périphérie du parc des Virunga, elle souffre tant d’un déficit d’infrastructures sanitaires que de lourdes difficultés d’accès à l’eau.
Le projet améliorera les capacités d’organisation et les compétences de la Division Provinciale de la Santé. Il améliorera d’autre part la qualité et la disponibilité des soins : capacités d’accueil accrues, équipement et formation des personnels, structuration de la gestion, mise en place d’un modèle économique pérenne. Enfin, il améliorera la connaissance et l’autonomie des populations quant à la prévention et à la maîtrise des épidémies, et quant aux droits sexuels et reproductifs, notamment en lien avec le planning familial et les violences basées sur le genre.
Ce sont plus de 500.000 habitants, dont 260.000 femmes et 96.000 enfants de moins de 5 ans qui bénéficieront directement du projet, et plus de 700.000 habitants dont 381.000 femmes et 136.000 enfants de moins de 5 ans qui en bénéficieront indirectement.
9.000.000 €
4 ans : 01.10.2022 -30.09.2026
Personnes de contact : Jean-Bosco KAHINDO et Charlotte VAN ROY