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24/04/24

Des étudiant·es en recherche au Kongo-Central

Image1En tant qu’ONG universitaire, une partie importante de nos activités consiste à élaborer des diagnostics, des études et des recherches. L’objectif est de s’assurer que les recherches contribuent à améliorer les conditions de vie des habitant·es et appuient les gestionnaires des aires protégées dans leur mission de conservation de la nature. Dans ce cadre, nous travaillons en collaboration avec des chercheur·ses provenant de différentes institutions de recherche et d’enseignement supérieur dans plusieurs thématiques agro-environnementales et sociales.

Cette année, le programme SAD (Systèmes Alimentaires Durables) d’ULB-Coopération en RDC accueille 4 étudiant·es agronomes : 3 de l’École supérieure d’agro-développement international (ISTOM-France) et une de la Haute École provinciale de Hainaut – Condorcet (Belgique). Iels travailleront sur les sujets suivants :

  • Image5Évaluation du potentiel économique du système agroforestier « Mampu » pour les systèmes de production de la périphérie de Kisantu.
  • Évaluation du potentiel économique de l’apiculture et de l’agroforesterie pour les systèmes de production de la périphérie de la Réserve de Biosphère de Luki.
  • Impact de la « garification » (processus de transformation) des racines tubéreuses du manioc (Manihot esculenta) dans le parcours de l’autonomisation économique et sociale des femmes dans le territoire de Muanda, en RDC.
  • Évaluation de la variabilité spatio-temporelle des ressources mellifères aux abords du Parc Marin des Mangroves.

Avant de s’installer chacun·e dans leur zone de travail, les stagiaires ont participé à quelques séances d’initiation de terrain encadrées par Jeancy Diyazola, notre chargé de projet recherche, études systémiques et appui aux organisations des producteurs, avec le soutien de John Ngoma et du Comité COAPMA. L’objectif était de s’assurer que chacun·e comprenne au mieux la mise en œuvre de son projet de recherche. Au menu des échanges :

  • Point sur le protocole : clarification du contexte et des questions de recherche pour chaque thématique, délimitation des zones d’études (liste et itinéraires des différents villages), échantillonnage des lieux et des ménages.
  • Reconnaissance des zones d’études, visite des villages, des ruchers, des sites reboisés et du Jardin Botanique Mellifère.
  • Rencontre avec les parties prenantes et nos partenaires situés dans la zone de Luki.

Les résultats de ces travaux devraient alimenter l’opérationnalité et la durabilité de nos activités, permettant de concilier préservation écologique des aires protégées et amélioration des conditions de vie des populations riveraines.