Zone : RDCongo

Le modèle organisationnel des soins en République Démocratique du Congo est basé sur les soins de santé primaires. Globalement, l’organisation de ce système dans le milieu urbain reste calqué sur celle du milieu rural où prédominent les formations sanitaires publiques. Seules les données issues de ces formations publiques sont prises en considération pour l’évaluation de l’utilisation des services. Dans cette optique, dans les villes où prolifèrent les formations sanitaires privées, le niveau d’utilisation est toujours jugé bas.

Auteur(s) : MITANGALA NDEBA Prudence, KAHINDO MBEVA Jean-Bosco, MUSUBAO TSONGO MUHATIKANI Edgar, KUBUYA BONANE Janvier, and KIMANUKA Célestin

En ligne : International Journal of Innovation and Applied Studies

L’objectif de cette étude était de préconiser la possibilité d’accéder facilement, au bon moment, aux services de santé maternelle et de faire connaître l’équité de santé générée par l’application de certaines stratégies, politiques, règlements et établissement des lois juridiques médicales.

Auteur(s) : KAHANDUKYA Lévis, BARTELS Susan, MUMMA Jane, KAMBALE KARAFULI Léopold et KAHINDO MBEVA Jean-Bosco

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Contexte : La mauvaise gouvernance dans les systèmes pharmaceutiques est l’un des facteurs qui contribuent aux écarts d’accès aux médicaments. Identifier les problèmes de gouvernance peut contribuer à renforcer les systèmes pharmaceutiques et par conséquent l’accessibilité aux médicaments. L’objectif principal de cette étude est d’identifier les problèmes de gouvernance dans le système d’approvisionnement public en médicaments essentiels et de qualité dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo (RDC). L’étude doit permettre : a) de décrire le système d’approvisionnement tel qu’il se déroule actuellement en relevant les politiques et stratégies qui en sont à la base ; b) d’identifier les acteurs clés du système ; c) d’appréhender la manière dont ils perçoivent le système et les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien ; d) d’évaluer si ces difficultés sont liées à la gouvernance ; e) de relever les solutions qu’ils proposent afin d’agir sur les difficultés identifiées.

Méthode : Une revue approfondie de la littérature a été combinée à une méthode qualitative. Quinze entretiens semi-directifs ont été réalisés dans la ville de Goma. L’échantillon comprend des acteurs du système d’approvisionnement public.

Résultats : Une cartographie des acteurs a été réalisée. Les lacunes qu’elle comporte reflètent le manque de connaissance du système d’approvisionnement par les répondants eux-mêmes. Les difficultés rencontrées par les acteurs ont pu toutes être rapportées à des problèmes de gouvernance. Une arborescence synthétisant les relations entre les problèmes de gouvernance et leurs conséquences, parallèlement aux fonctions de la gestion pharmaceutique, a été construite. Au total, 17 problèmes perçus ont pu être identifiés. Les solutions proposées par les acteurs afin d’agir sur leurs difficultés engagent également la gouvernance.

Discussion/conclusion : Les résultats obtenus ne permettent pas d’établir de liens corrélationnels. Ils’agit d’hypothèses explicatives. A l’avenir, une étude abordant les forces du système devrait être menée. La gouvernance dans les systèmes pharmaceutiques ne concerne pas uniquement le gouvernement mais un ensemble d’individus, présents à tous les niveaux. Le défi majeur reste de leur faire comprendre qu’ils ont tous un rôle important à jouer pour promouvoir l’adhésion aux principes de bonne gouvernance dans l’exercice de leurs fonctions.

Auteur(s) : ANTOINE Eléonore

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Ce travail de mémoire documente la réalisation d’un protocole de recherche dédié à l’évaluation d’un programme de santé. Le programme à évaluer est mis en œuvre par ULB-Coopération (UCO), l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Il a pour objectif « d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins des hôpitaux et du premier échelon, à Kinshasa et en particulier dans la commune de Kintambo, en travaillant sur les contraintes essentielles, avec l’ensemble des acteurs impliqués ».

Depuis plusieurs années, pour améliorer l’efficacité de l’aide au développement, les recommandations internationales intiment aux ONG d’adopter une gestion de leurs projets axée sur l’obtention des résultats[1]. (2), (3) Celles-ci, pour bénéficier de subventions, doivent pouvoir mettre en œuvre des programmes de santé efficaces, mais également pouvoir produire les preuves de cette efficacité. (3) Pour ces deux composantes de la gestion de projet, l’activité d’évaluation s’avère essentielle. Pour Monier, L’activité d’évaluation doit être élaborée et perçue « comme un outil courant indispensable à la formulation de l’action elle-même, à sa mise en œuvre et à son amélioration » (Monnier et al. 1992, cité par Champagne et al. 2011). (4) Les modalités de suivi de l’efficacité d’un projet « au jour le jour », ainsi que les éléments et la méthodologie qui permettront de fournir les preuves finales de l’efficacité du programme mis en œuvre, doivent alors être pensées dès la planification de l’intervention, et en sont des composantes intégrantes. (5) Ces activités de monitoring et d’évaluation sont pourtant souvent sous-estimées, sous-utilisées, et/ou abordées tardivement dans le processus de mise en œuvre du projet. (5), (16)

[1] La “gestion basée sur les résultats” est définie par le Comité d’Aide au Développement (CAD) comme étant “une stratégie de management orientée vers la performance, la réalisation d’extrants, et l’accomplissement d’effets directs” (Comité d’aide au développement, « Glossaire des principaux termes relatifs à l’évaluation et à la gestion axée sur les résultats », OCDE, 2002.)

Auteur(s) : COOMANS Yasmina

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Auteur(s) : FONTEYNE Gaëlle

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L’étude présentée dans cet article cherche à comprendre les barrières rencontrées par les femmes pour accéder aux soins de santé dans la ville de Goma, en République démocratique du Congo.

Auteur(s) : Hélène Lambert, Jean-Bosco Kahindo Mbeva

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Urbanisation is a growing worldwide phenomenon and it represents a major health challenge for developing countries. According to the projections of UN-Habitat study, Africa will be the continent that will experience the largest urban population growth in the coming decades. The Democratic Republic of Congo (DRC), like Tanzania and Nigeria, will be among the 10 countries with the highest rate of urban population by 2050.

Urbanisation is associated with major health challenges, particularly in the African region and the DRC. These health challenges are worsened by many factors such as: the lack of urban governance, high levels of population precarity, the deficiency of the sanitation systems, and the inadequacy of health services to meet the specific needs of the urban context. In addition to infectious diseases, the urban environment is characterized by a significant proportion of non-communicable diseases related to health transition and globalization.

This is an Accepted Manuscript of an article published by Taylor & Francis in Cities & Health on 3/3/19, available here 

Auteur(s) : KAHINDO MBEVA Jean-Bosco, AHADI Simbi, VITALE Mara, MITANGALA NDEBA Prudence, COPPIETERS Yves, CHINNICI Daniela, LAMBERT Hélène

En ligne : Cities & Health