Agroforesterie et écovillage dans le sahel sénégalais
Le soleil brûle encore en ce mois de novembre sur les champs sénégalais : c’est dans une chaleur anormale doublée d’un vent sec que se fait la récolte des arachides, les paysans s’attelant à la tâche entre les rares arbres encore présents, ici un baobab, là un Acacia albida. La déforestation est visible à l’œil nu et si la fin de la saison des pluies rend la campagne verdoyante, la saison sèche qui débute donnera aux paysages de cette région un air désolant de désertification avancée. Voilà un mois que j’effectue un stage avec l’Association pour la Promotion des Arbres Fertilitaires et l’Agroforesterie (APAF pour les intimes), ici à Diokhar dans la région de la Petite Côte. Je me présente, je suis étudiant en master Sciences de la Population et du Développement à l’ULB, et c’est sous l’égide d’ULB-Coopération que je me retrouve justement ici, en plein Sahel sénégalais.