Septembre 2018 : ça y est, j’entame ma dernière année d’université ! Dès le début, les « N’oubliez pas de nous rendre les documents pour le stage ! » et « Le temps presse, votre TFE ne va pas s’écrire tout seul ! » fusent dans les salles de cours. Bon… Par quoi commencer ? D’abord, je dois trouver un lieu de stage. Depuis que j’ai assisté à ce cours sur les ONG l’année dernière, je ne cesse de me demander si le monde de la coopération au développement est fait pour moi. J’entends alors parler d’ULB-Coopération, l’ONG de l’ULB. Je vois qu’ils recherchent des stagiaires en communication, et décide de sauter le pas en envoyant mon CV ainsi qu’une lettre de motivation.

Après avoir reçu une réponse positive, me voilà dans un train pour Bruxelles puis au bureau où tout le monde m’accueille chaleureusement : « Bonjour, moi, c’est Julie. Tu peux me tutoyer, ici tout le monde se tutoie ! ». La réunion d’équipe hebdomadaire va bientôt commencer. Je rencontre le reste de l’équipe; une bonne humeur et une ambiance décontractée règnent dans les locaux. Je rejoins la cellule communication, où on m’explique les différents projets en cours ainsi que les tâches que je vais devoir exécuter.

Dès le début, deux aspects m’ont particulièrement plu. D’abord, le fait d’être impliquée au sein de l’équipe dès le premier jour, ce qui n’est pas toujours le cas lorsqu’on est stagiaire. En effet, tous les lundis, la cellule communication se réunit avec l’équipe d’éducation citoyenne, mondiale et solidaire (ECMS) afin de discuter du travail effectué et des nouveaux projets qu’elles prévoient de réaliser par la suite. Chaque membre prend part à la réunion et exprime son point de vue sur les sujets abordés. Toutes les opinions, même celles des stagiaires, sont prises en compte. Les prises d’initiatives sont les bienvenues, ce qui crée une belle harmonie au sein de l’équipe, et permet d’avancer conjointement et de manière efficace sur les projets. Ensuite, l’autre aspect qui m’a semblé intéressant a été la diversité des tâches que j’ai dû réaliser. Entre la relecture d’articles pour la newsletter, les plans de communication, la communication via les réseaux sociaux, et les traductions, c’est sûr que la monotonie n’a pas sa place chez ULB-Coopération ! En plus de tout ça, j’ai eu l’occasion de participer à divers ateliers en lien avec la coopération au développement, et de contribuer à la mise en place d’événements organisés par l’ONG. Je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer, et chaque semaine ma to-do list regorgeait de tâches plus variées les unes que les autres.

Outre cette participation active et diversifiée, ce stage m’a permis d’en apprendre davantage sur le monde de la coopération. Et il est bien plus complexe qu’il n’y paraît ! En effet, les ONG sont de véritables acteurs du changement. Elles sont considérées comme des organisations de la société civile, travaillent avec des partenaires variés, mais aussi avec une certaine autonomie. Ces quatre points constituent les principes de base pour atteindre les objectifs de développement durable (pour une coopération Nord-Sud). Il existe différents secteurs d’activité au sein des ONG : la santé, l’environnement, les droits humanitaires, etc., ce qui fait que différentes cellules composent les ONG, et chacune a un rôle bien précis. Se spécialiser dans un ou plusieurs domaines est donc important pour y travailler, tout comme avoir de l’expérience sur le terrain. Par ailleurs, le fonctionnement d’une ONG ne peut être assuré qu’avec les fonds nécessaires, il est donc primordial de trouver des revenus pour s’assurer de la mise en œuvre de divers projets. C’est pourquoi, la plupart du temps, les ONG belges travaillent avec des bailleurs et avec la DGD (Direction-Générale Coopération au Développement et Aide humanitaire, administration fédérale belge).

Voilà maintenant quelques mois que j’ai sonné à la porte de ces bureaux, et mon stage se termine tout doucement. Je dirais que cette expérience m’a apporté énormément, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. Elle m’a permis de sortir de ma zone de confort, d’apprendre à faire preuve de flexibilité et d’ouverture d’esprit. Elle m’a permis de faire partie d’une équipe dynamique et pleine de joie de vivre. Finalement, elle m’a ouvert les yeux sur le monde de la coopération au développement, ce qui me conforte dans l’idée que c’est le chemin que je veux emprunter par la suite…